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L’histoire du syndicalisme français, ce n’est pas une suite de dates poussiéreuses : c’est la chronique vivante des combats qui ont construit notre quotidien de salariés.
Des premières associations ouvrières du XIXᵉ siècle aux grandes confédérations d’aujourd’hui, chaque avancée sociale – congés payés, réduction du temps de travail, sécurité au travail, protection sociale – a été arrachée par des générations de travailleurs organisés, souvent au prix de grèves dures, de licenciements, parfois de répression violente.
Les images d’archives nous montrent ces visages déterminés : mineurs, métallos, cheminots, enseignants, employés… Tous portés par une même idée : seuls, nous sommes vulnérables ; ensemble, nous sommes une force.
Au fil du temps, les gouvernements et le patronat ont tenté de diviser, de limiter, de contenir cette force. Les lois ont changé, parfois pour étendre nos droits, parfois pour les rogner – comme avec les ordonnances Travail, qui permettent aujourd’hui de conclure des accords en dessous de la loi si un syndicat majoritaire les signe.
C’est là que l’histoire rencontre notre présent.
Aujourd’hui, chez TSA et LSSA, le syndicat CGT Synethis Groupe est majoritaire toutes catégories confondues. Comme hier, cette majorité est notre bouclier : elle empêche que soient signés des accords défavorables, elle garantit que chaque salarié – ouvrier, employé, agent de maîtrise, cadre – ait une voix à la table des négociations.
À l’inverse, un syndicat catégoriel, même majoritaire dans son seul périmètre, ne peut protéger l’ensemble et pourrait, par des alliances ou des compromis, laisser passer des textes qui affaiblissent nos droits collectifs.
Les travailleurs de 1936 ou de 1968 n’avaient pas nos protections actuelles. Mais ils avaient compris une chose que nous ne devons pas oublier : sans organisation majoritaire et combative, les droits se perdent plus vite qu’ils ne s’acquièrent.
Le vote, ce n’est pas un geste symbolique. C’est l’acte qui décide, pour 4 ans, si nous serons en position de défendre nos acquis et d’en conquérir de nouveaux.
Nous sommes les héritiers de ce siècle de luttes. À nous d’être à la hauteur.